Vive la crise !
Pourquoi se lamenter sur la fin d'un monde qui au fond ne mérite pas tant de regrets ? Quelle importance si les grands prix de formule 1 et les rallyes sont annulés faute de carburants ? Pour divertir le bas peuple, on organisera à la place... des courses de chiens ! Quelle importance si moins de bagnoles encombrent nos routes et les rues de nos villes ? Finis les embouteillages et la pollution ! La belle vie ! On pourra respirer à plein poumons. Enfin ! Et qu'importe si la crise porte un coût fatal au tourisme de masse ? La belle affaire ! C'était une catastrophe planétaire. Bon débarras !
Que des bonnes nouvelles donc ! Le monde va changer et en mieux ! Réjouissons nous , c'est la fin de l'époque des trente pouilleuses, la fin d'un triste monde - pas la fin du monde. On va investir dans l'innovation, changer de style de vie, réapprendre à vivre dans une ville attrayante.
On dit que la crainte de Dieu est le début de la sagesse. Et si la peur de manquer était un stimulant pour la formidable créativité humaine ?