Suicide collectif
Elle a fait une campagne lamentable, elle a obtenu un score ridicule, elle a conduit son parti à la déroute... et elle est reconduite dans ses fonctions de secrétaire générale ! Comprenne qui pourra ! N'importe qui, après un pareil désastre, aurait rendu son tablier pour s'éviter la honte d'être démis. Les apparatchiks du P.C.F. en ont décidé autrement, qui tenaient pourtant l'occasion d'amorcer un changement sinon un renouveau. Ils ont choisi l'immobilisme au risque de perdre leurs sinécures, car les caisses du parti sont vides, et il va bientôt falloir tailler dans la masse salariale.
On nous annonce qu'un congrès extraordinaire va se réunir. Il est bien temps ! C'est au moment de la chute finale de l'U.R.S.S. qu'il aurait fallu amorcer une réflexion de fond sur le bien-fondé d'une idéologie responsable de la ruine de pays et de la mort de millions de gens. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'une chose à faire : se saborder. Voilà qui est fait.