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Variations
6 août 2006

La démocratie est-elle efficace ? (1)

Face aux problèmes cruciaux du temps présent qui appellent des décisions promptes et difficiles, osons la question qui fâche et prenons le temps de la réflexion.

Je crois que le problème posé se ramène à un problème de philosophie de l’action. Je parle de toute action (action individuelle ou collective, simple ou complexe).

Toute action se décompose en une phase de délibération (le pour et le contre, tous les paramètres à prendre en compte, le bien-fondé de l’action) puis de décision, enfin d’action proprement dite.

Leibniz décrit toute action comme un jeu de forces dans la tête qui aboutit à la victoire de l’une des forces. Exemple simpliste (mais c'est par le simple qu'on appréhende le complexe) : quand je réfléchis pour quitter le canapé et aller acheter du pain, il y a deux forces dans ma tête, deux tendances différentes qui s'opposent : une force qui me pousse à sortir, une force qui me pousse à rester vautré devant la télé.

Chaque force se compose d’un groupe d’idées ou d’émotions antagonistes :

  1. Je me sens très bien chez moi, il fait froid dehors, il y a toujours la queue dans la boutique, la boulangère va encore me tenir la jambe pour parler de la pluie et du beau temps, je peux bien attendre encore une heure que ma femme rentre pour me faire à manger etc.
  2. J'ai vraiment faim, il ne fait pas si froid dehors et puis le froid c'est vivifiant, en chemin je pourrai m’arrêter discuter un moment dans la boutique d'un copain etc.

Ces deux forces s'opposent et c’est la force qui l’emporte qui détermine la décision (j'ai vraiment trop faim, j’y vais !) puis provoque l'action (je me lève et je pars à la boulangerie).

Les Perles du Net, annuaire de qualité


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Commentaires
L
Les délibérations à n'en plus finir peuvent toujours être interrompues par le président du parlement qui gère les débats et peut décider de la fin de la séance. Plus graves me semblent les problèmes suivants : <br /> <br /> 1) La dictature de la majorité, auquel aucun mécanisme (cours constitutionnelle ?) ne fait vraiment obstacle. Comment faire par exemple quand une majorité (les baby-boomers) veut à tout prix protéger ses "acquis sociaux" au détriment d'une minorité qui devra payer même si elle ne le souhaite pas (les jeunes entrant sur le marché du travail ou ce qu'il en reste) ?<br /> <br /> 2) La dictature des manifestants et autres bloqueurs de facultés. Ceux qui ont le pouvoir sont les plus médiatiques : stars politiques jamais élues ou manifestants syndicalistes - et non les parlementaires.<br /> <br /> 3) À la Révolution française un député représentait une centaine de votants relativement homogènes. Aujourd'hui un député "représente" des dizaines de milliers de votants (50 000 en moyenne) donc recourt à un parti et à son programme fourre-tout pour tenter de faire le lien et assurer un programme minimum "représentatif".<br /> <br /> 4) À l'époque, n'avaient le droit de vote que les citoyens disposant d'une certaine fortune (qu'on corrélait à un niveau d'éducation). Aujourd'hui les électeurs sont-ils tous suffisamment matures et éduqués ? En France peut-être, dans certains pays d'Afrique, j'en doute !
T
La faim est comme la vie, on ne peux s'en passer!<br /> <br /> On ne peux se passer de manger comme on ne peux se passer de vivre!<br /> <br /> L'une est dépendante de l'autre!<br /> <br /> Puisque c'est comme ça, je vas manger un croissant!<br /> <br /> Amitiés
B
Pourquoi ne pas appeler SOS Pizza pour sortir de ce dilemme cornélien ?
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