La boite de Pandore

D'où vient que tant de peuples ont la démocratie en exécration et lui préfèrent des régimes forts ? Trop souvent, la démocratie, c'est la guerre civile, c'est-à-dire le pire des maux ; la dictature, c'est la routine, on s'y fait.

Les ingrédients d'une crise mondiale, par Pierre Lellouche
LE MONDE | 09.08.06

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Comments

[Maxime]

Mao Zedong a rétabli l'unité et la grandeur de son pays et il est l'objet d'un véritable culte. À méditer...

[Jacques]

Il est grand temps que le souci de l'intérêt général, du bien public, du salut commun l'emporte enfin sur l'affrontement stérile de tous les égoïsmes. Il y a péril en la demeure !

[Léon]

Ce qui cause la perte des démocraties, c'est l'inaction et l'impuissance : il faut que les problèmes qui préoccupent légitimement les gens trouvent une solution sinon consensuelle du moins efficace. Pas de discours, des actes ! Rien de plus déprimant que d'entendre les mêmes discours électoraux depuis si longtemps sur les mêmes thèmes "prioritaires" et de constater que les difficultés demeurent et s'accroissent inexorablement. Jusqu'à quand ?

Le contrat social est bien un pacte, et comme tel, s'il n'est pas respecté par l'une des parties, il est rompu par l'autre.

[Florian]

Il est clair que toutes les dictatures résultent de l'échec des démocraties de masse, et je suis curieux de connaître les détails de cette histoire et d'avoir des précisions sur "les dangers et les dérives" inhérents à ce système politique.

Peut-on parler de démocratie de masse dans l'entre-deux-guerres ? La population allemande était plutôt cultivée. Et n'est-ce pas la crise, donc le système économique, qui est responsable de l'avènement d'Hitler, plutôt que la démocratie, puisque le fascisme s'est imposé aussi bien dans tous les pays européens, y compris les monarchies traditionnelles ? Je ne vois donc pas ce qui dans la démocratie de masse conduit fatalement à la dictature.

N'est-ce pas la corruption et l'incurie des gouvernements qui permet aux ennemis de la démocratie de gagner toutes les élections libres aujourd'hui dans le monde arabo-musulman ?